Marie DUFAUD, Psychanalyste et art-thérapeute – Bandrélé

Thérapie pour adultes, adolescents, enfants, couples

Les deuils qui ont marqué ma vie ont déterminé les directions que j’emprunte. Je cherche, à partir de l’absence, des espaces symboliques pour continuer la vie et fabriquer un récit de soi. Tous les chemins que j’emprunte, dessinent cette historiographie.

Après des études de philosophie,  j’enseigne pour ouvrir un espace défait de tous prêt-à-penser et construire une éthique de vie.

En parallèle, je mène un parcours de danseuse et metteure en scène, j’explore la chorégraphie et la dramaturgie. J’écris des critiques de spectacles, enseigne à la Faculté des Arts et initie Les goûters de Socrate : pratique de philosophie pour enfants et adolescents. Je mène de front une formation en art-thérapie et thérapie familiale, deux pratiques dans lesquelles la puissance symbolique de l’art devient un outil thérapeutique.

Après quelques années de séminaire en psychanalyse, une analyse didactique et une formation en psychotraumatologie, je deviens psychanalyste, spécialisée en victimologie et accueille les patients dans une relation co-thérapeutique parce que le thérapeute n’est ni tout-puissant ni à l’abri des catastrophes.

J’ écris pour tisser ensemble toutes les cordes de mon arc et élaborer une poésie qui dit la douleur.

Psychanalyste – Bandrélé

Je suis psychopraticienne et art-thérapeute spécialisée en victimologie. Toutes les voies que j’ai prises où j’ai rencontré l’autre, ainsi que mon propre chemin de vie, me conduisent à vouloir comprendre toutes les souffrances et traumatismes humains car c’est ce qui coince, ce qui dépasse l’entendement, la capacité psychique et physique, la capacité à nommer. C’est ce qui est invisible aux yeux des autres et à ses propres yeux et qui maintient un état d’activation intense d’origine souvent inconnue.

J’ai toujours, par différentes voies créatives, inhabituelles, tenté de cerner, de chercher, d’attraper chez les êtres humains que j’ai rencontrés dans la relation d’aide, ce qui restait bloqué, dans la gorge, le cœur, le ventre, les pensées, et qui dès lors ne se métabolisait jamais mais provoquait continuellement de la souffrance relationnelle, spatio-temporelle, cognitive, affective, sociale, spirituelle. Psychanalyste – Bandrélé

Dans ma démarche thérapeutique personnelle et dans mon travail de thérapeute, je pose des mots, des mouvements, des dessins, j’élabore des représentations, des transpositions, des transfigurations qui permettent de se reconnecter à soi, de redevenir sujet et acteur de sa vie.

C’est à partir de ma pratique et de mon expérience personnelle, que je cherche à penser le psychotraumatisme (qui est à l’origine de nombreux troubles) et la relation thérapeutique en me formant continuellement.

Certaines personnes sont tellement blessées que la dépression, la colère, l’anxiété, la culpabilité, sont inépuisables et que se révèle une anxiété incessante, une honte d’être soi, une honte de son identité, et des conduites à risque, ce qui vient dès lors questionner une origine traumatique possible à la souffrance ou au mal-être.

Certaines souffrances sont des expériences totales emportant l’intégralité du vécu des individus, de ce qui sous-tend la manière dont les personnes se définissent et construisent leur rapport au monde. C’est aussi ce qui continue d’interroger ma réflexion, mon besoin de continuer à penser à chercher des ressources pour apporter de l’aide.

Mes chemins professionnels et chemins personnels s’entrecroisent et se relient continuellement dans une recherche de multiples directions orientées par une volonté constante de libération.

Je travaille avec des personnes qui sont affectées dans leur qualité de vie : isolement, solitude, altération de l’image de soi, perte de l’estime de soi, rupture de lien, inhibition, désinhibition, violence, rejet, exclusion, perte de cadre psychique, perte de repères…

Comment redonner de la pensée à ce qui est figé ? Comment penser ce qui est resté impensé tellement impensable, inacceptable, insupportable ? Comment remettre, se remettre en marche dans la vie, comment remarcher alors que l’on a les jambes coupées et le souffle aussi ? Quand on n’a plus de bras car ils en sont tombés ? Comment se remettre dans le mouvement de la vie après un traumatisme ? Après « une commotion psychique », tel que Ferenczi définit le traumatisme, « un ébranlement soudain et violent », un choc, une explosion, une secousse telle que l’on est anéanti ?

La psychanalyse et l’art-thérapie sont des voies qui reconduisent vers soi en ouvrant la possibilité de la narration : dire, nommer, verbaliser, raconter, mettre en récit pour retisser son vécu et créer du sens pour reprendre le cours de sa propre vie et non plus la vie que les événements nous ont forcé à habiter pour tenir le coup. La narration peut ainsi dégeler les symptômes qui masquent leurs propres causes, et remettre en marche la machine désirante. Une souffrance va déclencher le besoin de thérapie et peu à peu on va découvrir ce qui se cache sous les symptômes, son vrai self, son vrai soi, sa vraie vie. Le Psychanalyste – Bandrélé va servir de recueil de la parole, de lien entre les mots, de cortex, de base sécure et pour faire ces liens, il va proposer divers outils ou médiations, au travers de l’écoute et de l’échange.

La psychanalyse sert à  dévoiler les processus inconscients qui nous destinent, qui nous poussent à être souffrants, à agir, forces inconscientes contre lesquelles nous nous débattons sans rien savoir. Elle permet de reconnaître celui qui se débat, c’est-à-dire le sujet divisé par son rapport à l’inconscient, mais qui a le courage de prendre au sérieux son rapport aux forces inconscientes, alors que certains sujets préfèrent être passivités, innocentés, médicamentés. Le psychanalyste doit tenir la rencontre de sujet à sujet et aider à redécouvrir le sujet derrière le patient.

L’art-thérapie utilise la dimension du processus esthétique et créatif de l’art.

Cette approche exploite le potentiel artistique humain (créativité et imagination) et celui de l’œuvre d’art, son rayonnement, dans une visée humanitaire, thérapeutique ou éducative de manière éducative, ludique et socialisante.

L’art-thérapie s’adresse aux personnes souffrant de difficultés ou de troubles de l’expression, de la relation, de la communication.

L’art a en effet un pouvoir d’entraînement, éducatif et relationnel. L’art-thérapie est ainsi capable de provoquer, de contrôler, adapter, modifier, la nature du pouvoir et des effets inhérents à l’art suivant les difficultés, les troubles et les problèmes posés afin qu’ils intègrent un projet thérapeutique.

L’art-thérapeute intervient dans les domaines de l’émotion, du plaisir, de l’idéalisation, de l’expression, de la communication, qui, par ailleurs sont autant d’éléments qui vont déterminer le principe esthétique.

Il considère ce qui fonctionne, la partie saine, chez l’être humain et va l’aider à se développer afin d’opérer ou de réenclencher un processus d’expression, de communication, de relation.

Par ma formation en art-thérapie, j’ai découvert le langage de la danse, du corps, de l’art comme une langue nouvelle avec une recherche d’alphabets et de grammaire, qui se creuse à l’intérieur même de la langue, au-delà de la signification des mots, des gestes codifiés, dans l’espace du non-dit que j’appelle la poésie, qui me permettait de dire mes émotions et de mettre mon vécu en représentation. J’ai découvert le travail artistique de libération des conventions, d’élargissement de la faculté perceptive, de révélateur de réel et de soi, d’enrichissement conscient de la vie intérieure.

Dans ce travail, on découvre des sujets, non des objets, on travaille à partir des mouvements singuliers qui traversent le corps, des souvenirs qui l’habitent. Chercher à partir de la vie, des êtres, de nous, de ce qui bouge, c’est ce qu’effectue le travail thérapeutique.

Par le travail artistique, on peut libérer des sensations, émotions, souvenirs, et par le travail thérapeutique, on va expérimenter différents outils, différentes symbolisations, pour conduire la personne, le système à une libération des affects et à une reconnaissance de ses compétences et une réappropriation de soi, de son histoire. On libère le corps de tout discours, de tout pathos qui enferme.

L’acte thérapeutique utilisant des médiations artistiques ou outils divers comme l’IFS, la psychogénéalogie, permet de refaire lien avec ses émotions, de les comprendre, de remonter à l’origine des troubles, de déplier, d’interpréter, d’exprimer ce qui est à l’intérieur de cette parole du corps sans jugement de valeur, sans interprétation déroutante et/ou délirante, il permet le lien avec soi et avec les autres.

En séance, se fabrique une co-thérapie particulière tissée de vécus, d’émotions, de paroles délicates qui ont souvent du mal à se dire, et avec ma pratique, je cherche comment “faire accoucher les esprits” et les corps de leur parole. Les corps tous marqués par une histoire, une éducation, une empreinte, parfois enfermant, résistante et parfois libre et foisonnante, représentent le chemin par où s’accrochent les souffrances, et les médiations comme l’IFS, la psychogénéalogie, l’analyse systémique, les outils artistiques, permettent leur élaboration sublimée. Et comme le dit Maurice Berger, psychiatre, ‘nos premières années durent toutes la vie ».

J’ai expérimenté moi-même diverses thérapies qui m’ont conduit à découvrir des états et des nœuds en moi ; et parfois, je ne trouvais pas de passage possible. J’observais, je voyais, je sentais qu’il y avait des mots qui prennent l’être humain au corps, qui peuvent être coincés dans la gorge, le dos, le ventre, des mots qui rendent infirmes. Le corps parle dans son langage et parfois on ne le comprend pas. L’acte thérapeutique permet de déplier, d’interpréter, d’exprimer ce qui est à l’intérieur de cette parole du corps. L’expression consciente dans une relation co-thérapeutique  permet alors de trouver un chemin vers soi, de découvrir des sentiers insoupçonnés qui nous mènent vers notre être essentiel. Psychanalyste – Bandrélé

Pour quelles raisons contacter Dufaud Marie ?

  • affirmation de soi
  • Syndrome post-traumatique
  • estime de soi
  • burn-out
  • adoption
  • anorexie
  • anxiété
  • harcèlement scolaire
  • harcèlement travail
  • homosexualité
  • alcoolisme
  • boulimie
  • addictions
  • confiance en soi
  • crise existentielle
  • toxicomanie
  • dépendance affective
  • crise de panique
  • dépersonnalisation
  • dépression
  • deuil
  • divorce
  • insomnie
  • maltraitance
  • névrose
  • parentalité
  • personnes âgées
  • phobies
  • stress
  • gestion des émotions
  • troubles hypocondriaques
  • troubles du comportement alimentaire
  • trouble de la personnalité
  • violence faite aux femmes

Tarif :

50 euros pour une séance de 40 minutes

Marie DUFAUD, Psychanalyste – Bandrélé

septembre, 2024

8

dimanche

Jours de congés

26 Aout 2019

  • Mardi
  • 9h - 10h
  • Marie DUFAUD
Un email de confirmation du rendez-vous sera envoyé après approbation.

Parfait !

Nous avons reçu votre rendez-vous et nous vous enverrons une confirmation par courriel après approbation.

Votre demande a été soumise avec succès.